Charrette ou sac à dos ?
D’où le choix d’un équipement adéquat, le chariot de randonnée dénommé « Carrix », fruit des amours improbables de la pullka nordique et de la valise à roulette. Le matériel est suisse, et présenté comme ayant la fiabilité d’une horloge. Les premiers essais sur les chemins de Chartreuse sont assez concluants. Il faut certes apprendre la manière de charger l’engin : c’est important car même si l’équipement est le plus sobre possible, je dois transporter le matériel nécessaire à la confection de l’herbier, le matériel destiné aux animations, le matériel photo et de communication. Il faut apprendre à contrôler l’appareil, jouer avec son centre de gravité de manière à garder une belle trajectoire, éviter les basculements et retours intempestifs des brancards dans les cuisses, mais finalement on apprivoise assez facilement la machine.
Dans moins de cent jours, ce sera l’heure de vérité sur les chemins de France ; on verra si le bel harnachement répond aux espérances, et si la traction universelle fait bouger le monde…