ODE A SON NOMBRIL
Peindre le nombril de Vénus,
Quand on s'appelle Boticelli,
Et le vendre au marché aux puces ;
Ça, c'est une grosse ânerie !
Parler du nombril de Vénus
A un parterre de collégiens,
C'est provoquer un stimulus
Qui peut les emmener très loin !
Mater le nombril de Vénus,
Ce sont des façons de voyeur.
Je ne vous dirai pas l'astuce :
C'est attenter à la pudeur !
Toucher le nombril de Vénus,
N'est pas toujours facile à faire.
C'est pourtant, naturalibus,
Le meilleur préliminaire !
Montrer le nombril de Vénus
A toute une assemblée de gosses
En train d'attendre l'autobus,
Et puis se retrouver au poste.
Rêver au nombril de Vénus !
Moi qui ai vu son caraco,
Pour un peu de bonheur en plus,
Qu'elle le lève un peu plus haut !
Sentir le nombril de Vénus
Effleurer son petit bourgeon...
S'il palpite, c'est du bonus…
Stop ! On s'arrête. Mais dites-donc !
Croquer de Vénus le nombril,
C'est ma folie, j'en suis malade !
Mais non, ce n'est pas interdit :
Avec de l'huile et du citron,
- Oh, oui, continue, là, c'est bon ! -
Surtout quand c'est une salade !
Le Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris
A Beg Léguer, LANNION (22), le 12 mars 2021
© Yves YGER, mars 2021
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